Depuis 1948, YEMA conçoit des montres spécifiquement prévues pour la Plongée, la Course Automobile, les Sports de Voile et la Conquête de l’Espace.
Basée à Morteau, dans le berceau de l’horlogerie française, YEMA est dirigée par une famille d’horlogers de troisième génération et est entourée par une équipe de plus de 40 ans d’expérience dans l’horlogerie.
La conception, la fabrication, le prototypage et les assemblages sont réalisés manuellement et avec précision dans nos ateliers à Morteau, par des horlogers traditionnels français hautement expérimentés.
PARCOURS D’UNE FAMILLE HORLOGÈRE INDÉPENDANTE
YEMA est une maison horlogère française indépendante située à Morteau dans le Doubs, berceau de l’horlogerie française. YEMA est dirigée par une famille d’horlogers de troisième génération, la famille Bôle, entourée par une équipe de plus de 40 ans d’expérience dans l’horlogerie. La conception, le prototypage et l’assemblage des montres sont réalisés avec précision dans nos ateliers à Morteau, par des horlogers traditionnels français hautement expérimentés. Depuis sa création en 1948, YEMA a connu différentes ères et plusieurs entrepreneurs qui ont fait l’histoire de la marque au fil des années:
1948 – Création de la marque par Henry-Louis Belmont
L’histoire de YEMA est d’abord liée à Henry-Louis Belmont, son fondateur. Horloger de tradition et pionnier de l’automatisation dans la fabrication et construction horlogère mais aussi élève de l’École Nationale d’Horlogerie de Besançon et vice-major de sa promotion en 1931, il créa en 1948 sa propre société d’Horlogerie sous le nom de YEMA.
Désireux d’œuvrer au prestige de l’horlogerie française et d’occuper une place sur le marché national et international, il souhaite que son entreprise soit capable de proposer des montres techniques à la finition irréprochable. Pour démontrer au public la fiabilité de ses montres, il saura très vite les associer à des hommes capables de réaliser des exploits dans des conditions extrêmes, comme pour la première conquête du Mont Jannu dans la chaîne himalayenne par l’expédition française de Lionel Terray en 1962. Le devise “Time of Heroes” deviendra d’ailleurs quelques années plus tard, le slogan officiel de YEMA.
1950 – Ascension et leader français de la montre étanche
Les premières montres YEMA voient le jour au tout début des années 1950 et les premières collections commencent à s’étoffer dès 1952. Très vite Henry-Louis Belmont s’attache à positionner son entreprise à la pointe de l’innovation. C’est ainsi que dès 1951, il équipe ses montres de l’un des tous premiers mouvements automatiques français, le LORSA 237 B, qu’il rebaptise YEMA 231 A. En 1953, l’entreprise propose des modèles qui résistent à des profondeurs allant jusqu’à 100 mètres, c’est alors une révolution dans le monde de l’horlogerie et YEMA s’affirme comme le leader français de la montre étanche. Dès 1954, c’est plus de 130 000 mouvements et montres finies qui sortent des ateliers YEMA.
1960’s – Premier exportateur français
En 1962, YEMA devient YEMA INTERNATIONALE et les montres s’exportent dans plus de 55 pays et atteignent 400 000 unités en 1965. Yema devient également en 1966, le Premier Exportateur Français de montres au Palmarès du CETEHOR et pour trois années consécutivement (1966, 1967 et 1968).
1966 – Première YEMA Yachtingraf
Le 30 juin 1966, YEMA dépose un brevet de montre destiné aux professionnels du monde de la Voile et donne naissance à la toute première Yachtingraf qui sera équipée d’un calibre Suisse ETA Valjoux et d’un marquage spécifique pour les départs de régates sur son cadran.
En 1968, YEMA devient Fournisseur Officiel de l’Équipe de France de Voile et remettra deux modèles de Yachtingraf à Eric Tabarly et son fidèle compagnon, Pierre Petipas.
1967 – YEMA Superman, la naissance d’un mythe
Le 12 mai 1967, YEMA dépose un brevet concernant un dispositif de blocage de lunette tournante et donne naissance au premier modèle de Superman qui en sera équipé. La Superman devient alors la première montre de série étanche à 300 mètres de profondeur. Réputée indestructible, elle sera en 1970 choisie par l’armée de l’Air française afin d’équiper les Sauveteurs Plongeurs Héliportés.
1969 – Victoire de Mario Andretti à Indianapolis
Mario Andretti, considéré par beaucoup comme le plus grand pilote automobile de l’histoire, porte une YEMA Rallye lors de sa victoire historique à Indianapolis en 1969. La toute première Rallygraf est née quelques années auparavant, en 1967.
“ J’aime les montres presque autant que les courses. J’ai acheté la YEMA Rallye dans les années 1960 parce qu’elle était vraiment belle. À l’époque, elle était à la pointe de la technologie et de la modernité. J’ai reçu beaucoup de compliments dessus, alors je l’ai souvent portée. En fait, je l’ai portée pendant tout le mois de mai 1969, y compris pour les qualifications et la course d’Indianapolis 500. Cela est certainement devenu sentimental après ma victoire, tout comme le casque que je portais ce jour-là ou ma combinaison. Et même la voiture qui m’a fait franchir la ligne d’arrivée s’est retrouvée dans le musée Smithsonian à New York. Toutes ces choses sont devenues vraiment particulières pour moi en ce jour et ont changé ma vie.”
1970’s – La Superman en dotation auprès de l’armée de l’Air
Le premier chronographe Flygraf apparaît en 1970. Il est présenté au salon Micronora où il reçoit plusieurs récompenses, notamment pour sa lunette règle à calcul en 2 parties coulissantes.
C’est également à cette époque que le modèle Superman est choisi officiellement par l’armée de l’Air française pour équiper les Sauveteurs Plongeurs Héliportés. Cette unité spécifique de l’armée de l’Air consiste à effectuer des missions de sauvetage par hélitreuillage en mer quand les moyens de la sécurité civile sont inexistants, inadaptés ou indisponibles.
1982 – Première montre française et européenne dans l’espace
Au tout début des années 80, l’industrie horlogère française se restructure pour mieux résister à la concurrence mondiale. De nombreux rapprochement d’entreprise se produisent. YEMA rejoint ainsi le groupe Matra Horlogerie dont elle devient le fer de lance.
Henry-John Belmont succède à son père. Le développement de la marque à l’international/export est confié à un jeune homme prometteur, futur grand nom de l’horlogerie mondiale, Richard Mille.
Le 24 juin 1982, pour la première fois un spationaute français, Jean-Loup Chrétien, s’élance de la base de Baïkonour pour un voyage de 10 jours dans l’espace. À son bras, il porte la toute première montre française et européenne à partir pour l’espace, la YEMA Spationaute I. Plusieurs évolutions de la YEMA Spationaute en série limitée verront ensuite le jour, afin d’accompagner les missions spatiales successives du CNES.
Le 17 juin 1985, la navette Discovery décolle avec à son bord Patrick Baudry et sa YEMA Spationaute II pour la mission STS-51G (Premier vol orbital franco-américain).
1986 – YEMA et Richard Mille visent le pôle Nord
En 1986, Richard Mille oeuvre pour la conception d’une montre capable de résister au froid polaire, d’être insensible aux déréglages liés au nord magnétique et indiquant les points cardinaux. La YEMA North Pole, accompagnera le médecin et explorateur Jean-Louis Étienne dans son périple à l’issue duquel il atteindra le pôle Nord après 800 km de marche en solitaire, le 11 mai 1986.
Quelques mois plus tard et toujours sous la houlette de Richard Mille, le modèle Odyssée équipera l’expédition vers le pôle Nord en ULM de Nicolas Hulot et Hubert de Chevigny.
1986 – L’ère Hattori-Seiko
Le 10 décembre 1986, le groupe Hattori-Seiko Co Ltd devient propriétaire majoritaire de la marque YEMA auprès du groupe Matra Horlogerie. Cette période qui durera jusqu’en 2004, avant que la marque ne redevienne 100% française, marquera le design des montres YEMA avec une certaine inspiration des codes Seiko avec notamment la Superman II.
L’aventure spatiale de la marque se poursuit avec le chronographe YEMA Spationaute III, animé du fameux calibre Seiko 7A38, qui rejoint la station orbitale MIR au poignet de Jean-Loup Chrétien le 26 novembre 1988 dans le cadre de la mission franco-russe Aragatz.
En 2001, Kaomi Matsumoto président de YEMA, toujours propriété de Seiko, nomme Louis-Éric Beckensteiner en tant que Directeur Général avant que celui-ci ne reprenne complètement les rênes en 2004. En 2008, afin de célébrer les 60 ans de la marque, YEMA conçoit la Master Elements, chronographe équipé d’un calibre ETA Valjoux 7750 et édité à 60 exemplaires. Véritable ovni horloger, la montre est dotée de pas moins de 4 lunettes, d’un instrument de navigation aérienne, d’un instrument de calcul de vitesse, et est étanche 300 mètres.
2009 – Ambre France, nouveau repreneur et calibre maison de 1ère génération
Le groupe Ambre France, maison horlogère française basée à Morteau et créée en 1965 par René Four et Marcelle Bôle devient propriétaire de la marque YEMA. Après un investissement de plus de 3 millions d’euros et 4 années de développement, Ambre France conçoit son propre mouvement : le MBP1000 pour équiper ses montres et ainsi renforcer son indépendance vis-à-vis du marché horloger mondial.
2020 – YEMA partenaire des forces armées françaises
En 2020, l’Armée de l’Air & de l’Espace ainsi que la Marine nationale créent respectivement leur propre marque et choisissent YEMA en tant que partenaire officiel afin de proposer des modèles de montres représentatives des valeurs et des couleurs des forces armées pour les militaires et le grand public.
2021 – Calibres Maison de seconde génération
En 2020, le groupe Ambre désire améliorer son calibre maison et s’appuie sur des horlogers de renoms, (Olivier Mory et Patrick Augereau) qui apportent leurs expertises respectives. Le système de raquetterie ainsi que les inverseurs sont alors optimisés pour de meilleures performances et le groupe en profite pour rendre ses calibres exclusifs à la marque YEMA et les renommer YEMA2000 pour le 3 aiguilles et YEMA3000 pour la complication GMT.
2022 – Fabrication locale
2022 est le symbole d’une année charnière et déterminante dans la stratégie de la marque YEMA. La volonté est d’inscrire la marque durablement en tant que Manufacture Horlogère Française de tradition, tout en assurant son indépendance. C’est un aspect déterminant qui lui permet de maîtriser la création et la fabrication de ses modèles tout en préservant le caractère artisanal traditionnel et familial de l’entreprise à taille humaine.
YEMA réalise d’importants investissements visant à internaliser une bonne partie de sa production et à améliorer constamment la qualité de ses processus de fabrication, à l’aide de nouveaux équipements ainsi que l’agrandissement et la modernisation de ses ateliers et de ses lignes de production. En complément, l’Arc jurassien franco-suisse étant de plus en plus intégré, YEMA travaille désormais avec de nouveaux fournisseurs d’habillage locaux reconnus dans la haute horlogerie, dans un rayon de 72km de Morteau pour une production plus responsable et de meilleure qualité.
2023 – YEMA Manufacture
Ce nouvel élan, permet à l’entreprise d’innover de nouveau et de faire revivre le savoir-faire horloger français. L’ambition est alors de proposer une gamme de Calibres Maison MANUFACTURE impliquant la réinternalisation de la fabrication de la plupart de ses composants au sein même de ses ateliers de Morteau. Ce développement important a nécessité d’importants travaux de R&D, de nouveaux équipements ainsi que l’agrandissement et la modernisation de ses ateliers et de ses lignes de production.
En 2023, le premier calibre Manufacture Morteau, le CMM.20, sort des usines de Morteau, il s’agit du premier mouvement micro-rotor français. La même année, YEMA propose le CMM.30, un calibre tourbillon et en 2024 c’est au tour du CMM.10, calibre 3 aiguilles de voir le jour. Ces mouvements Manufacture bénéficient d’une précision et de performances accrues et équipent les pièces horlogères haut de gamme de YEMA.
Une poduction locale: mouvements manufactures
Au cours des deux dernières années, YEMA a réalisé d’importants investissements visant à internaliser une bonne partie de sa production, à améliorer constamment la qualité des processus de fabrication ainsi qu’à développer une future gamme de calibres de fabrication française.
Ce nouveau chapitre implique la production en interne de certains composants clés mais YEMA s’appuiera également sur de nouveaux partenaires locaux pour une production plus responsable et de meilleure qualité. L’Arc jurassien franco-suisse étant de plus en plus intégré, YEMA va désormais s’appuyer sur le savoir-faire de nouveaux partenaires horlogers, tous situés dans un rayon de 72 km autour des ateliers YEMA de Morteau.
CALIBRE MANUFACTURE MORTEAU CMM.20
Calibre micro-rotor développé par Olivier Mory dont les composants sont fabriqués par nos horlogers dans nos ateliers de Morteau.
Dès l’âge de 13 ans, Olivier Mory a commencé des études spécialisées en horlogerie au Lycée Edgar Faure de Morteau. Patrick Augereau, qui travaillait alors comme professeur à temps partiel au Lycée en parallèle de sa responsabilité principale chez Audemars Piguet, a présenté Olivier à AP pour sa première expérience professionnelle en tant qu’Horloger Complications et Technicien Méthodes de Production. Olivier a ensuite rejoint Sellita en tant que responsable du développement et enfin le groupe Richemont où il était responsable du prototypage et des nouveaux produits. En 2016, il est devenu horloger indépendant et collabore régulièrement avec des marques horlogères suisses et françaises de renom.
Ce développement important a nécessité des investissements substantiels en R&D, de nouveaux équipements ainsi que l’expansion et la modernisation de nos ateliers et lignes de production. Les calibres Manufacture de YEMA bénéficient d’une précision et de performances accrues, ils équipent les garde-temps des collections Manufacture haut de gamme de YEMA.
CALIBRE MANUFACTURE MORTEAU CMM.10
Après 3 ans de développement YEMA présente son nouveau calibre Manufacture 3 aiguilles à architecture moderne offrant une précision chronométrique, une réserve de marche de 70 heures et une haute résistance aux champs magnétiques et aux chocs.
Le Calibre Manufacture Morteau 10 (CMM.10) est une conception unique proposant de hautes performances grâce à son architecture astucieuse et des composants franco-suisses hautement qualitatifs. Entièrement conçu et développé par YEMA, les organes réglants sont fabriqués en Suisse tandis que les ponts et platines sont usinés par YEMA dans ses ateliers de Morteau.